Comité de pilotage de la convention relative au soutien de l’Etat pour le développement de l’agriculture en Polynésie française

Mis à jour le 14/04/2021

Le Haut-commissaire de la République, Dominique Sorain, et le Président du Pays, Édouard Fritch, ont coprésidé, mercredi, le comité de pilotage de l’agriculture en Polynésie française en présence du Vice-Président, ministre de l’agriculture, de l’économie bleue et du domaine, en charge de la recherche, Tearii Te Moana Alpha, et des acteurs institutionnels de l’agriculture.

Un bilan de l’exécution des actions menées par l’Etat et le Pays en 2019 et 2020 a été réalisé, accompagné de la présentation du schéma directeur de l’agriculture à horizon 2030.

Par ailleurs, un focus a été apporté sur le projet polynésien d’enseignement agricole qui vient d’être finalisé et dont l’objectif est d’orienter l’appareil de formation concernant 11 établissements publics et privés pour plus de 800 élèves afin de répondre aux politiques publiques portées par le Pays en matière de développement du secteur primaire agricole et d’éducation de la jeunesse.

Enfin, l’Etat et le Pays ont défini les axes de travail pour l’année en cours avec :

-      La programmation d’une opération d’investissement : l’équipement en autoclave de la station forestière de Papara pour 66,6 millions Fcfp, avec une participation de l’Etat à hauteur de 47,7 millions Fcfp ;

-      La mobilisation d’expertises techniques de l’Etat en vue du prochain recensement général agricole, du développement de la filière bois (ONF) et de la reconnaissance de l’indication de l’origine des produits polynésiens (INAO) ;

-      Le renouvellement du partenariat Etat Pays au sein du comité polynésien des Maisons familiales rurales ;

-      La participation de l’Union européenne au projet de transition agro-écologique porté par la Polynésie française.

Le Haut-Commissaire et le Président du Pays ont salué les efforts réalisés au cours des derniers mois au service des ambitions agricoles du territoire, notamment le renforcement de l’autonomie alimentaire du territoire, dont l’importance a été soulignée depuis le début de la pandémie de Covid-19.