28 juillet - Visite officielle de M. Gérald Darmanin, Ministre de l’Action et des Comptes publics : Déplacement à Bora Bora

Mis à jour le 28/07/2018

 M. Gérald DARMANIN, Ministre de l’Action et des Comptes publics, s’est rendu sur l’île de Bora Bora où il a été accueilli par M. Gaston TONG SANG, Président de l’Assemblée de la Polynésie française et maire de la commune.

Lors de ce déplacement, M. Edouard FRITCH, Président de la Polynésie française et son gouvernement ont exposé la stratégie développée en matière de tourisme et l’importance de ce secteur dans l’économie polynésienne. L’île de Bora Bora tient une place particulière dans l’industrie touristique en Polynésie française, attirant environ 57 % des touristes. Cette réunion de travail a permis d’échanger de manière concrète et constructive sur les modalités d’appui de l’Etat au développement économique de la Polynésie française et notamment sur la défiscalisation.

Lors de son déplacement, le Ministre a également pu échanger avec les professionnels de l’hôtellerie et du tourisme nautique. L’île de Bora Bora propose 11 hôtels offrant un peu plus de 810 chambres  (contre 1 154 en 2008). Huit de ces établissements sont classés 4 ou 5 étoiles ; ils représentent 81% du réceptif classé de Bora Bora.

Enfin, la technologie de climatisation par eau de mer (Sea Water Air Conditioning – SWAC) lui a été présentée. Le SWAC est un procédé qui permet de remplacer la quasi-totalité de l’énergie électrique nécessaire à la climatisation par l’énergie thermique des mers. Elle consiste à utiliser l’eau froide de la mer pompée en profondeur (6°C à des profondeurs comprises entre 800 m et 1000 m en zone subtropicale) comme fluide de climatisation de bâtiment, via un réseau de froid. Cette technologie figure parmi les énergies vertes développées en Polynésie française et s’inscrit dans la démarche du Pays de transition énergétique, avec l’objectif d’atteindre 50 % de production électrique issue de l’exploitation des énergies renouvelables à échéance 2020, au lieu de 70 % aujourd’hui.