Forte mobilisation de la chaîne de sauvetage dans le cadre d’un exercice de secours aéronautique maritime

Mis à jour le 07/02/2023

Lundi 30 janvier, le JRCC, le SEAC et les FAPF ont profité du dernier jour de présence du bâtiment des garde-côtes américains « CGC William Hart » à proximité de Tahiti pour réaliser un exercice de sauvetage aéro-maritime.

Il commence, à 10h50 (heure locale), par l’information transmise au JRCC Tahiti depuis la tour de contrôle de Faaa, de la perte de contact radio/radar avec un avion de tourisme biplace (PA-38). Parti de l’aéroport de Raiatea à 10h10, l’aéronef ne répond plus et perd de l’altitude.

Immédiatement, le JRCC Tahiti prend la coordination de l’opération et diffuse sur les fréquences un relai de détresse auquel répond favorablement le patrouilleur des garde-côtes américains « CGC William Hart » qui venait de quitter la base navale de Papeete quelques heures auparavant.

Concomitamment, le responsable de permanence opérationnel du SEAC (Service d’Etat de l’Aviation Civile) se rend au JRCC pour aider à définir, en fonction des derniers relevés radio et radar, la trajectoire finale de l’appareil et, in fine, la zone probable d’accident.

L’avion de surveillance maritime Falcon 200 GARDIAN des FAPF (Forces Armées en Polynésie française) en charge de l’alerte « recherche et sauvetage » de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) est également engagé par le JRCC pour localiser précisément la zone de l’accident et aider à retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef.

Les efforts conjugués du GARDIAN et du patrouilleur des garde-côtes américains finissent par payer : à 14h50, l’une des deux personnes est retrouvée puis hissée à bord du navire pour lui prodiguer les premiers soins. Aussitôt, l’hélicoptère DAUPHIN des FAPF est engagé par le JRCC Tahiti pour venir hélitreuiller le survivant et le ramener le plus rapidement possible au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

L’exercice SAMAR (secours aéronautique maritime) a ainsi pris fin. Le bilan fictif sera d’une personne retrouvée (mannequin) et d’une autre disparue. Ce scénario, élaboré par le JRCC Tahiti, en collaboration avec le SEAC, les FAPF et les garde-côtes américains, avait un objectif double :
1) Permettre au JRCC Tahiti et au SEAC d’éprouver l’organisation mise en oeuvre à l’occasion d’un accident aéronautique ;
2) Offrir aux unités impliquées dans la mécanisation de l’exercice, la possibilité de s’entraîner dans des conditions proches du réel.

Enfin, cet exercice vise à démontrer l’efficacité de la chaîne de sauvetage mise en place en Polynésie française sous l’autorité du Haut-Commissaire de la République. Il rappelle également le rôle déterminant du JRCC Tahiti dans les opérations ayant pour origine un accident d’aéronef, lesquelles représentent plus de 9% de l’ensemble de ses opérations.