Installation de la communauté de communes des îles Australes « TE TAMA A HIRO »

Mis à jour le 26/01/2024

Quatre des cinq communes de l’archipel des Australes ont exprimé leur ferme volonté de se regrouper en communauté de communes : RAPA, RIMATARA, RURUTU et TUBUAI.

Ce projet remonte à la dissolution du Syndicat Intercommunal à Vocation Multiple des îles Australes (S.I.V.M.A.) en décembre 2014.

Les services de l’Etat ont accompagné ces quatre communes à chaque étape du processus. Par ailleurs, la Polynésie française a émis un avis favorable à la création de cette communauté de communes qui permettra de répondre à un besoin communautaire, propre à l’archipel des Australes, et avec laquelle le Pays pourra collaborer dans l’exercice de son action publique de proximité.

La création de la communauté de communes dénommée Communauté de communes « TE TAMA A HIRO » est effective depuis le 1er janvier 2024. Son installation a eu lieu ce jeudi 25 janvier 2024 au siège de la communauté de communes située en mairie de Amaru, commune de Rimatara, en présence du chef de la subdivision administrative des Australes, Etienne de la FOUCHARDIÈRE, de la Vice-Présidente du Pays Eliane TEVAHITUA et du Président du syndicat pour la promotion des communes de la Polynésie française Cyril TETUANUI, ainsi que des services de l’Etat et du Pays.

M. Artigas HATITIO, maire de Rimatara, a été élu à l’unanimité Président de la nouvelle communauté de communes « TE TAMA A HIRO » et ses vice-présidents sont MM. Fernand TAHIATA, premier vice-président, Tuanainai NARII, deuxième vice-président et Frédéric RIVETA, troisième vice-président.

La Communauté de communes « TE TAMA A HIRO » exercera en lieu et place des communes membres, pour la conduite d’actions d’intérêt communautaire, les compétences suivantes :

  • le transport entre les îles ;
  • l’assistance à maîtrise d’ouvrage.

Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française salue la création volontaire de cette nouvelle communauté de communes et félicite M. Artigas HATITIO pour son élection comme président.

L’Etat continuera d’accompagner la communauté de communes dans sa mise en route, comme il l’a fait depuis le début du processus de création.