Le Fonds Vert, déployé par l’État, finance le projet « TAMATAROA », projet de recherche innovant pour la conservation de la population de grands requins marteaux (Sphyrna mokarran) en Polynésie française

Mis à jour le 29/01/2024

L’urgence du dérèglement climatique et les menaces sur la biodiversité justifient la mise en œuvre du fonds d'accélération de la transition écologique dans les territoires. Porté par l’État, le « Fonds Vert » vise à subventionner les investissements locaux favorisant la performance environnementale, l'adaptation au changement climatique et l'amélioration du cadre de vie. Doté de 2 milliards d’euros en 2023, le Fonds Vert est décliné par le Haut-Commissariat de la République en Polynésie française qui a accordé des subventions à plusieurs projets pour plus d’un milliard de francs pacifiques.

Le projet TAMATAROA fait partie des projets soutenus par l’État en Polynésie française dans le cadre du Fonds Vert.   

Le grand requin marteau, Sphyrna mokarran, est une espèce migratrice aujourd’hui classée « En Danger Critique d’Extinction » (UICN, 2019). La Polynésie française a été identifiée, lors des études préliminaires du programme TAMATAROA, comme l’un de ses derniers refuges.

Le Haut–commissaire est venu rencontrer l’équipe du projet TAMATAROA, basée à Rangiroa, pour échanger sur les différents enjeux du programme.

Le programme vise à apporter les connaissances scientifiques, caractériser les pressions liés aux activités humaines, définir les enjeux de conservation et créer une dynamique citoyenne pour accompagner la mise en place de mesures de gestion durables adaptées à la conservation du Sphyrna mokarran et de ses habitats en Polynésie française. Les études se concentrent sur la population de grands requins marteaux de l’atoll de Rangiroa et de Tikehau.

L’État, via le Haut-commissariat et l’Office Français de Biodiversité, accompagne l’association l’Œil d’Andromède dans la réalisation de ce programme avec l’octroi d’une subvention de 95 millions XPF.  

Grâce au Fonds Vert, l’État finance des actions concrètes en faveur de la préservation de la biodiversité.

La convention abris de survie finance à Rangiroa la construction des bâtiments nécessaires pour la protection des populations de la commune

Une convention signée entre le Pays et l’État, le 24 avril 2021, vise à réaliser sur la période 2021 à 2025 la couverture de la population des Tuamotu contre les risques cycloniques et de submersion marine. Elle vient compléter les précédents programmes de construction dédiés, démarrés dans les années 80, et les constructions ponctuelles d’abris financées dans le cadre du Contrat de projets 2008-2014 et du Fonds Intercommunal de Péréquation (FIP).

La philosophie de cette convention consiste à financer la construction de bâtiments publics aux normes abris, pouvant être utilisés au quotidien pour satisfaire les besoins des communes (écoles, mairies, infirmeries,…). Contrairement aux programmes précédents, ces modalités permettent de garantir l’usage quotidien des espaces, l’entretien régulier des constructions et leur maintien en condition opérationnelle sur une durée plus significative.

En déplacement à Rangiroa, le Haut-commissaire vient constater l’avancée des travaux de construction d’un centre d’incendie et de secours aux normes paracycloniques à AVATORU.

En mode abri, ce bâtiment pourra protéger 382 personnes.

Ce centre d’incendie et de secours comprendra également une zone ouverte au public à usage de salle de sport, pour accueillir des associations.

Le coût total des travaux est estimé à 361 millions XPF, financé à hauteur de 95% par l’État et la Polynésie française et à 5% par la commune.

Lien pour le dossier de presse "Fonds Vert" ICI