Recherche et innovation

LA RECHERCHE-INNOVATION EN POLYNÉSIE FRANÇAISE

De par la loi organique de 2004, la recherche scientifique en Polynésie française relève de la compétence réglementaire de l’État. L'article 26 précise cependant que : « La Polynésie française organise ses propres filières de formation et ses propres services de recherche » L'article 37 prévoit que : « Il (le gouvernement de la Polynésie française) est consulté sur les projets de contrat entre l’État et les organismes de recherche établis en Polynésie française. Il peut conclure des conventions d'objectifs et d'orientation avec ces établissements ou organismes ».

Dans les faits, l’Etat et le gouvernement de la Polynésie française contribuent conjointement aux investissements dans ce domaine, notamment dans le cadre des Contrats de Développement et de Transition (CDT) par des actions d’investissement immobilier, d’acquisition d’équipements scientifiques et des appels à projet de recherche et d’innovation.

Acteurs et secteurs de Recherche

La Polynésie française constitue un environnement de choix pour l’étude des phénomènes naturels et les recherches sur les milieux insulaires tropicaux, notamment sur les écosystèmes coralliens et marins. Portée par l’Université de Polynésie française (UPF), et les nombreux organismes de recherche présents sur le territoire, la recherche polynésienne se structure autour de la connaissance et des enjeux de la biodiversité marine et terrestre, de l’étude des sociétés polynésiennes, du risque sanitaire, des mathématiques appliquées et des géosciences.

Elle s’appuie sur les synergies du potentiel scientifique présent sur le site qu’incarne le consortium RESIPOL ("Recherche Enseignement Supérieur Innovation pour la POLynésie") qui regroupe comme membres fondateurs, l’UPF, le CNRS, l’Ifremer, l’IRD, l’ILM (Institut Louis Malardé qui est un établissement public à caractère industriel et commercial de Polynésie française, dédié à la recherche dans le domaine de la santé), et l’Université de Californie-Berkeley. D’autres établissements de recherche sont présents sur le territoire, tels que le CEA, l’IRSN, l’EPHE-PSL (Ecole Pratique des Hautes-Etudes-Université Paris Science Lettre).

Stratégie de l’Innovation 2030

La Polynésie française a adopté en 2022 une stratégie de l’innovation 2030 qui définit les grands domaines stratégiques du développement durable et inclusif de la Polynésie française pour lesquels les forces de recherche et d’innovation seront mobilisées : développement de l’économie bleue durable et décarbonée, de la résilience, des productions d’excellence, de la bioéconomie, de la valorisation biotechnologique et du tourisme éco-culturel.

Elle définit par ailleurs, les défis structuraux à relever pour faire de la Polynésie un territoire d’innovation : développer la culture de l'innovation, renforcer les compétences locales en matière d’innovation, amplifier les projets d’innovation sur le territoire, faciliter la mise en œuvre de ces projets, intensifier l’impact socio-économique de la recherche et augmenter la compétitivité du territoire grâce à l’innovation.

Porté par le consortium RESIPOL associé aux acteurs de l’entreprise (CCISM, French Tech Polynésie française et Cluster Maritime de la Polynésie française), et financé par le plan Innovation Outre Mer (PIOM) de France  2030, le projet Nāhiti propose de renforcer l’écosystème polynésien de l’innovation par (1) l’acquisition d’un socle de compétences pour l’innovation facilitant l’émergence de projets innovants, et (2) l’accompagnement des porteurs de projets vers la pleine maturation de leur technologie.

Ci-dessous les principaux organismes publics de l’Etat en Polynésie française. Cliquez sur un logo, pour obtenir plus d'informations

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