La solidarité nationale est au rendez-vous pour soutenir la Polynésie française et les secteurs économiques les plus impactés (hôtellerie, transport aérien, perliculture) par les conséquences de la crise sanitaire.
L’État a mis en œuvre d’un dispositif sans précédent pour apporter les financements nécessaires aux entreprises confrontées à la baisse d’activité. Cette mobilisation s’est traduite notamment dans les mesures et outils de soutien économique et financier définis pour les collectivités d’outre-mer et adaptés à leur réalité économique.
Des outils en partenariat avec le Pays, les banques, la CCISM et les organisations patronales ont été rapidement mis en place pour faire face à l’urgence économique :
Objectif : aider directement les plus petites entreprises, indépendants, patentés, professions libérales et associations.
Aides versées aux entreprises: près de 20 000 versements à ce jour au titre des mois de mars à juin 2020 : 3 milliards FCFP. Le dispositif est toujours actif.
Objectif : assurer la liquidité des banques via des appels d’offres au marché.
Montant : 5 lignes de refinancement de 40 milliards FCFP pour la PF.
Taux 0% voire entre -0,3 et -0,1 % pour deux lignes de refinancement.
Soutien financier de l’AFD à la SOCREDO : 7 milliards FCFP versés depuis le début de l’année.
Objectif : répondre aux besoins de trésorerie des entreprises.
Taux 1 % dont 0,25% pour la garantie de l’État.
Durée : 1 an avec un échelonnement du remboursement sur une durée plus longue si nécessaire.
= > 634 bénéficiaires à ce jour représentant 43,2 milliards FCFP d’encours.
Le dispositif est toujours actif.
La convention de crédit a fait l’objet d’une concertation très étroite entre les services de l’État et du Pays qui ont fourni un travail de production et d’analyse fondé sur des hypothèses de conséquences de la crise sanitaire (impact économique et social et PIB) et sur les modalités de la réponse de l’État à cette situation.
Ces dispositifs correspondent à des mesures d’urgence pour répondre aux effets immédiats de la crise née de l’épidémie de covid-19. L’État continuera à être présent lors de l’élaboration du plan de relance national et sa déclinaison en Polynésie française.