10 avril - Point de situation sur les recherches des disparus dans la vallée de Papenoo

Mis à jour le 10/04/2017

Veuillez trouver, ci-dessous, un communiqué.

(Retrouvez également ce communiqué sur la page  Facebook du Haut-commissariat)

Télécharger 2017-04-10 CP Recherche de disparus dans la vallée de Papenoo PDF - 0,19 Mb - 10/04/2017

A la suite d’une mise en difficulté physique de randonneurs dans la vallée de la Papenoo, les sapeurs-pompiers d’Hitiaa o te Ra ont engagé, dès l’alerte, deux équipes rejointes par l’officier de permanence de la Direction de la Défense de la Protection civile du Haut-commissariat puis par les gendarmes de la Brigade d’Hitiaa o te Ra. Les premières constatations ont amené à mobiliser immédiatement l’hélicoptère inter-administration en renfort de deux groupes de sapeurs-pompiers spécialisés dans le secours en milieux périlleux.

Huit personnes, sur 19 randonneurs, ont été emportées par les flots de la rivière Te Faaiti, en crue subite suite à des précipitations violentes qui se sont abattues sur les hauteurs de la vallée de Papenoo.

Trois personnes étaient portées disparues en fin d’après-midi ; depuis, malheureusement, les corps de deux d’entre-elles ont été retrouvés, mes pensées compatissantes vont vers les familles endeuillées dont on imagine sans peine la douleur.

 Par ailleurs, trois blessés légers ont été hospitalisés et deux autres, victimes de contusions, ont pu rejoindre leurs foyers. Une cellule psychologique a été mise en place au Centre hospitalier de la Polynésie française (CHPF).

Les recherches sont toujours en cours pour retrouver le troisième disparu. Dans ce but j’ai demandé à l’Amiral COMSUP de prêter des moyens militaires du RIMaP-P pour intervenir en appui des sapeurs-pompiers d’Hitiaa o te Ra, des gendarmes, des secouristes en milieux périlleux et j’ai également prolongé l’intervention de l’hélicoptère inter-administration ainsi que d’un plongeur de la Marine nationale.

Une enquête a été ouverte par le Procureur de la République pour établir les circonstances précises de ces événements tragiques qu’elle devra déterminer.

La saison des pluies aura été particulièrement dramatique cette année sur l’île de TAHITI ; elle aura été à l’origine de terribles pertes humaines et de désolations matérielles particulièrement traumatisantes pour de nombreuses familles et la Polynésie plus généralement. A mes sentiments de sympathie et de solidarité, que j’adresse à ceux qui ont été directement touchés, j’ajoute ma reconnaissance aux effectifs de l’Etat, du Pays et des communes qui, avec un engagement personnel et collectif sans limite, ont su se mobiliser parfois au péril de leur propre intégrité physique.

René BIDAL