22 juin - Pose de la première pierre de la reconstruction du groupe scolaire de Papetoai

 

Les écoles élémentaire et maternelle de cette commune associée, édifiées respectivement en 1969 et 1982, nécessitent des travaux de rénovation pour corriger des non-conformités importantes. La commune a souhaité non seulement concevoir un nouveau groupe scolaire satisfaisant aux normes de sécurité, mais également inscrire le projet architectural dans une démarche de développement durable. Elle a ainsi remporté en 2012 le concours « Faréco » de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) dans la catégorie « bâtiment public ». Destiné à être la première école bioclimatique de Polynésie française, le nouveau groupe scolaire de Papetoai sera conçu de façon écoresponsable, optimisant les consommations d’énergie et d’eau dans une architecture limitant les opérations ultérieures de maintenance et d’entretien. La construction d’une quinzaine de salles de classe, d’une bibliothèque, de salles de repos et de salles informatiques s’achèvera en décembre 2019.

  

Ce projet, d’un coût total de 527 371 851 F CFP, a fait l’objet du plan de financement suivant :

• FIP 2017 :                            380 528 888 F CFP
• Commune (dont emprunt AFD)          131 842 963 F CFP
• ADEME :                              15 000 000 F CFP

   

Le Haut-commissaire se félicite du lancement de cette opération dont le projet lui avait été présenté lors de sa première visite officielle à Moorea, en août 2016. Ce nouveau groupe scolaire va ainsi permettre d’améliorer  la  sécurité et le confort des enfants et offrira aux personnels des conditions de travail particulièrement adaptées. 

  

Le Haut-commissaire a saisi l’occasion de cette inauguration pour rappeler le faible taux d’endettement des communes Polynésiennes. Selon l’AFD les crédits que l’agence a consentis aux communes pour les investissements s’élèvent à 1.3 milliard F CFP ; certes les encours de crédits ont doublé entre 2015 et 2017 mais c’est sans doute encore insuffisant. Lorsque l’on compare avec l’autre collectivité du Pacifique, la Nouvelle-Calédonie, le pourcentage est quatre fois supérieur pour les communes mélanésiennes qui, de fait, ont une part d’autofinancement largement supérieur dans le financement de leurs projets, ce qui permet de programmer plus de projets avec les instruments de contractualisation Etat-Pays et FIP. C’est d’ailleurs en sollicitant une part plus importante d’autofinancement à la commune de Moorea que cette école va pouvoir se faire.