Exercice de gestion de crise relatif à la survenue d’un accident d’aéronef sur l’aéroport international de Tahiti- Faa’a

Mis à jour le 23/11/2023

Un exercice de gestion de crise relatif à la survenue d’un accident d’aéronef sur l’aéroport international de Tahiti- Faa’a a été organisé ce jeudi 23 novembre 2023, par le Haut-commissariat de la République en Polynésie française, réunissant les services de l’État, ceux du Pays, des communes de la Polynésie française, en particulier ceux de la commune de Faa’a, et de l’aéroport, en lien avec les associations agréées de sécurité civile.

Cet exercice a permis de tester les dispositifs spécifiques de l’organisation de la réponse de sécurité civile « aéroport » (DSOA) mais également le plan « nombreuses victimes » NOVI, en préparant l’ensemble des acteurs concernés et en éprouvant les procédures prévues.

Au titre de l’année 2023, cet exercice majeur du Haut-commissariat de la République en Polynésie française, doit permettre la mise en œuvre des moyens d’envergure, à commencer par le poste de commandement du directeur des opérations de secours, le Haut-commissaire de la République ou son représentant, dans l’enceinte de l’aéroport.

En renfort des pompiers de l’aéroport, cet exercice a notamment mobilisé les sapeurs-pompiers des communes de Tahiti, le SAMU, les associations agréées de sécurité civile (l’UNASS et la FPPC), le parquet du tribunal de Papeete, les forces armées, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, les associations d’aide aux victimes ainsi que les compagnies aériennes et Aéroport de Tahiti (ADT), exploitant de l’aéroport.

Le scénario de l’exercice 2023 a consisté en une simulation d’une panne d’un moteur d’un avion de ligne qui effectuait un vol international à destination de Papeete.

L’exercice s’est déroulé sur plusieurs sites distincts :

- Sur le site de l’accident fictif, sur la piste, avec la mobilisation des moyens de recherche et d’évacuation des sapeurs-pompiers, du SAMU, des associations agréées de sécurité civile, des forces armées, de la Gendarmerie et de la Police nationale, pour la prise en charge les victimes, coordonnée par un commandant des opérations de secours (COS) de la DPC ;

- Sur le site du poste médical avancé, implanté au sein du service incendie de l’aéroport en zone nord, sous la coordination d’un directeur des secours médicaux du SAMU ;

- Dans les locaux d’Aéroport de Tahiti, où a été activé un poste de commandement opérationnel dirigé par le haut-commissaire, représenté par sa Directrice de Cabinet en sa qualité de directeur des opérations de secours (DOS), en collaboration avec les services de l’État et de la Polynésie française.

Cet exercice a eu pour objectifs de tester la bonne circulation de l’information, l’efficacité de la coordination des moyens de secours et la mise en place effective, sur le terrain, des moyens médicaux ainsi que la prise en charge des familles des victimes et de leurs familles.

 

L’efficacité du dispositif réside dans la rapidité de mobilisation et de mise en œuvre des moyens de secours.

L’action opérationnelle comportait deux domaines principaux :

- La recherche, la localisation et l’évacuation des victimes. Dans cette 1ère phase, les sauveteurs ont pratiqué des gestes de premiers secours et réalisé un premier tri selon l’état des victimes. Les premiers soins ont été prodigués par des médecins ou infirmiers avant le brancardage de celles-ci jusqu’au Poste Médical Avancé (PMA).

- La prise en charge des victimes au Poste Médical Avancé (PMA) a été organisée sur la base d’une fiche individuelle d’identification et de soins destinée à recueillir l’identité et l’état de chaque victime afin de l’évacuer vers une structure de soin appropriée (hôpital, clinique, dispensaire).

Au total, près de 250 personnes ont été mobilisées au titre des secours, près de 100 figurants ont joué le rôle de victime ou de membres des familles qui ont été pris en charge par la cellule d’urgence médico-psychologique du CHPF.

Le Haut-commissariat remercie chaleureusement tous les volontaires du RSMA, de la Police et de la Gendarmerie Nationale et du lycée professionnel de Faa’a (BTS MOS) qui ont permis la réalisation de cet exercice en étant figurants, ainsi que tous les partenaires institutionnels qui ont contribué au bon déroulement de l’exercice.